Les Éditions Crescendo! publient mon 9e roman en novembre 2021 : Métro Berri-UQAM. Et ce roman me sort complètement de ma zone de confort.
J’ai toujours été fasciné par le métro de Montréal. Entièrement souterrain, entièrement sur pneu, il est à mon humble avis une merveille d’ingénierie des transports en commun. Même plus 50 ans après son inauguration, malgré ses défauts, entre autres son manque de climatisation, le métro de Montréal prouve encore son utilité chaque jour. Ses nouvelles voitures sont plus qu’impressionnantes, bien que mon roman se situe avant leur arrivée en service.
Chaque station a son design architectural, certaines plus réussies à mes yeux que d’autres. Et on y retrouve tout au long du réseau des œuvres d’art fascinantes, dont l’Hommage aux fondateurs de la ville de Montréal (1969). Cette verrière en verre antique, en époxy et en acrylique sur le quai de la ligne verte à la station de métro Berri-UQAM symbolise le passé, le présent et le futur de Montréal, fondée en 1642. Elle rend hommage entre autres à Jérôme Le Royer de La Dauversière, Jeanne Mance et Paul Chomedey de Maisonneuve. L’œuvre est signée des artistes Pierre Gaboriau et Pierre Osterrath. Elle mesure 6,4 mètres de large et 7 mètres de haut. Cette oeuvre sert d’inspiration à mon roman.
Résumé du livre :
Un après-midi gluant typique d’un été torride montréalais, la station de métro Berri-UQAM écrase d’humidité. Centre nerveux du réseau de métro de la Société de transport de Montréal, c’est ici que tout commence. Et que tout termine. Une explosion. Qui et pourquoi? Des personnages qui auraient tous les motifs du monde de perpétrer cet attentant se dévoilent dans les pages. Le dénouement surprend.
Au-delà du travail normal de conception d’un roman, entre autres la création des personnages, l’établissement de l’intrigue, le style à utiliser, ce livre a nécessité une énorme recherche. Un roman a beau être un roman, il faut que l’action qu’il raconte soit plausible. Donc, j’ai dû m’informer sur le réseau du métro de Montréal, son histoire, sa conception, ses statistiques et tout. Jusqu’à la dernière minute, j’ai dû contrevérifier certains faits.
À titre d’anecdote, j’avais fait une première ronde de recherche lors du premier jet d’écriture, il y a trois ans, j’avais appris qu’il y avait des gicleurs en cas d’incendie à la station Berri-UQAM. Or, lors de la révision en septembre, à deux jours de la date de remise du manuscrit final, je suis passé par la station. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai regardé au plafond. Je ne voyais pas de gicleur. J’étais en état de panique, car je venais de relire trois pages dans lesquelles je racontais que les gicleurs s’étaient enclenchés — je ne vous dis pas pourquoi!. J’ai immédiatement contacté le service média de la Société de transport de Montréal (STM). On me répond que si si, il y a des gicleurs. Mais pas convaincu, je fais appel à un contact privilégié, mon ami Philippe Schnobb, président du Conseil d’administration de la STM. Sa première réponse est également oui. Je suis rassuré. Puis une heure plus tard, il me revient pour me dire que non, les gicleurs n’étaient pas obligatoires à l’époque de la construction de la station. Ce n’était pas dans le Code du bâtiment d’alors. Ouf! Réécriture en catastrophe. Les changements ont été acceptés.
Comment fabriquer des explosifs — là, je n’en dis pas plus — a fait certainement lever les sourcils des gens qui observent les activités des citoyens en ligne. J’ai même dû consulter un chimiste pour le savoir. Soyez rassurés, je ne dévoile pas la recette exacte.
THÈMES • Thriller/Suspense/Montréal
PUBLIC • Adulte
AUTEUR • Denis-Martin Chabot
RÉSIDENCE • Montréal
COUVERTURE • Allemande ( souple )
NOMBRE DE PAGES • 158 (Environ)
FORMAT • 6 x 9 po ( 15 x 23 cm )
PARUTION • Novembre 2021
PRIX • 19.95 $
ISBN
978-2-89831-145-1 ( version papier )
978-2-89831-146-8 ( version PDF )
978-2-89831-147-5 ( version EPUB )
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https://www.editions-crescendo.com/boutique/p/metro-berri-uqam
Denis-Martin Chabot 